Me voilà en Toscane, au bord de la mer, dans une veille maison avec une grande cuisine. Entre une baignade et l’autre, je pense à ce que je vais concocter pour les repas !
Les aubergines étalées sur le banc, sur la photo, c’est une idée de mon ami Paolo qui voulait nous faire une parmigiana di melanzane… En effet, les légumes absorbent moins d’huile s’ils sont un peu déshydratés, alors on profite du soleil estival ! (pas celui de Paris ces jours ci …). La recette est simple mais un peu longue. Il faut donc renoncer à la siesta ! L’idée est d’en faire beaucoup pour en avoir pour le lendemain. Il suffit de faire des couches d’aubergines frites, de sauce tomate fraîche, de basilic et de parmesan et de mettre le tout au four à gratiner. Ce plat succulent se sert tiède ou à température ambiante avec du riz, des pâtes, en garniture ou sur des crostini. En Toscane, j’ai aussi adopté l’épautre « il farro », typique de la région, sous toutes ses formes : pâtes, salades, et même bière ! Mes amis ont aussi apprécié mes oignons rouges de Tropea, très doux, cuits au four avec du romarin et quelques dés de lard salé, mes poivrons farcis à la mie croquante, aux olives, aux câpres, à l’origan, et aux anchois, ainsi que mes bruschette aux haricots blancs « cannellini » recouverts de feuilles de chicorée (quelqu’un pourrait-il m’ indiquer où trouver de la chicorée à Paris ?)
L’été, je ne peux pas me passer d‘aller au marché et acheter tout ce qu’il faut pour faire les spaghetti aux fruits de mer ! A Venise, j’ai trouvé des palourdes, des pétoncles que j’ai bien nettoyées et qui étaient presque sucrées, tout comme les mazzancolle, les gambas du coin. Je retrouve ici le goût extraordinaire si caractéristique du poisson de l’Adriatique ! En entrée, avant les spaghetti, j’ai préparé des cape longhe (couteaux), plus petits que les couteaux bretons et très très doux. Ils sont excellents cuits à la poêle, comme des palourdes, avec juste un peu d’huile d’olive, de persil et de vin blanc. J’ai aussi cuisiné des moscardini (petits poulpes), cuits avec des tomates cerises, de l’ail et du vin blanc. Le top est d’éponger le jus des moscardini avec du bon pain !